Des promesses non tenues qui pénalisent les enfants des écoles des Pentes
En janvier 2016, l'Inspecteur d'Académie, Philippe Couturaud, s'était engagé à suspendre deux fermetures de classes sur les 5 prévues pour la rentrée 2016, pour épargner les deux écoles qui avaient connu des fermetures l'année précédente.
Le 16 juin 2016, coup de théâtre lors de la CDEN (Commission Départementale de l’Éducation Nationale) : l'Inspecteur annonce qu'il ferme une des classes. Il suspend sa décision pour la seconde en fonction du nombre d'enfants réellement présents le 1er septembre.
Les conséquences de cette gestion à vue (et aléatoire) sont désastreuses pour les enfants. Dans ces conditions il est impossible pour les équipes de préparer la rentrée sereinement.
Les enfants de moins de 3 ans, qui étaient inscrits dans ces écoles, n'auront certainement pas leur place réservée comme prévue à la rentrée. Auront-ils encore une place en crêche alors que les parents avaient fait confiance à l'engagement de l'institution ?
Des moyens supprimés de façon arbitraire
Un poste de maître supplémentaire sur les deux est d'ores et déjà supprimé. Pourtant le dispositif « Plus de maîtres que de classe » (en développement sur un plan national) n'est pas exclusivement lié à l’Éducation prioritaire, dont les écoles seront sorties en septembre.
Parallèlement, le quartier, toujours en veille active pour la politique de la Ville, perd la moitié des postes RASED (enseignants et psychologue scolaire).
La situation préoccupante des écoles des Pentes
⁃ Une rentrée mise à mal à cause de ces mesures arbitraires et peu fiables,
⁃ Un seul poste de maître supplémentaire restant (et provisoire) pour plus de 1000 élèves
⁃ La destruction de dispositifs qui ont prouvé leur efficacité : le RASED, l'accueil des moins de 3 ans,
les maîtres supplémentaires et leur ancrage dans le quartier auprès des familles, des
équipes, des structures culturelles et éducatives.
Nous voulons :
- pouvoir avoir confiance en l'Inspection académique
- ne plus être pris pour « des enfants gâtés » (dixit l'Inspection académique) alors que la sortie de l'éducation prioritaire et la redistribution des moyens au profit des territoires plus en difficulté n'a jamais été remise en cause dans le quartier.
Nous ne nous résignons pas
et l'Inspecteur d'académie pourra compter sur nous à la rentrée de septembre.
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