"Ecole et Cinéma" est un dispositif national d’éducation artistique au
cinéma mis en œuvre par l’association "Les enfants de cinéma". Ce
dispositif a pour but de faire découvrir aux élèves le cinéma en tant
qu’art. Lundi 27 avril, les élèves de grande section de Maria et les moyens/grands de Catherine sont allés au CNP dans le cadre d'"Ecole et Cinéma" voir JIBURO. Le jeudi 30 avril, ce fut le tour des CP d'Aurélie et CP/CE1 de Barbara de profiter de ce film sur la famille, les relations humaines et la rencontre de 2 mondes. |
de Lee Jung-hyang (Corée film en prise de vues réelles 2002 1 h 27 min )
Pour
les vacances, Sang-woo est contraint d'aller à la campagne chez sa
grand-mère qu'il ne connaît pas. Mordu de jeux vidéo et de super héros,
ce jeune citadin doit apprendre à s'adapter à cette vie en pleine nature
et à cohabiter avec cette vieille femme aussi lente qu'une tortue...
Résumé
Le temps de retrouver du travail, une jeune mère, installée à Séoul et élevant seule son enfant, Sang-woo, le confie à sa grand-mère, qui vit dans une campagne reculée, coupée de tout, en pleine montagne. Très mécontent de cette décision, l’enfant, qui ne connaît pas sa grand-mère, une vieille femme voûtée, muette, qui s’exprime par gestes, témoigne en toutes circonstances de sa mauvaise humeur, alors que la grand-mère refuse toute relation d’autorité face à son incorrection récurrente, et se montre patiente et compréhensive. Il se réfugie dans son univers qui, outre sa nourriture apportée par sa mère, est composé pour l’essentiel de ses jeux et de sa console vidéo portable. Lorsque les piles de son jeu sont usées, il se rend seul au village voisin pour en trouver, sans succès. Ayant perdu son chemin, il est raccompagné en vélo par un vieux paysan qui lui vient en aide. Refusant l’amitié du garçon du village voisin, Cheol-yee, Sang-woo changera d’attitude quand il verra qu’il a pour ami une jeune fille, Hae-yeon, faisant tout désormais pour attirer l’attention de cette dernière.
Accompagnant sa grand-mère au marché de la ville voisine, il découvre ses maigres moyens de subsistance (la vente des produits de son jardin) mais la laisse rentrer seule, préférant la complicité du garçon et de la fillette. Jouant des mauvais tours au garçon, en lui faisant croire qu’une vache enragée le poursuit, il sera heureux de compter sur lui pour écarter le danger lorsque l’animal sera à ses trousses. Il changera d’attitude à son égard, découvrant que les autres peuvent lui être utiles et ne sont pas seulement les jouets de ses amusements personnels.
Lorsque la grand-mère tend à Sang-woo une enveloppe timbrée à son adresse en lui demandant de lui apprendre à écrire quelques formules types (« Je suis malade », « Tu me manques »), l’enfant découvre la valeur et la signification du besoin de l’autre et du lien affectif.
Au moment de la séparation, lorsque la mère revient chercher son enfant, le message offert en cadeau par Sang-woo à la grand-mère sur ses cartes de super héros qu’il ne ramène pas avec lui (« Tu me manques »), vaut à la fois pour elle par rapport à lui (un « modèle » de lettre à son usage, son sentiment envers son petit-fils) mais aussi pour lui par rapport à sa grand-mère, sous la forme d’un aveu implicite. La grand-mère rentre seule chez elle, découvrant en chemin les cartes laissées par Sang-woo, avant de retrouver sa maison au sommet de la colline.
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